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ville devanves - Page 22

  • Département : Le Conseil Général de Vanves dénonce un malaise dans les services sociaux du Conseil Général

    Guy Janvier, conseiller Général PS de Vanves a animé avec ses 6 collégues du groupe socialiste au Conseil Général des Hauts de Seine, une réunion « compte rendu de mandat » de mandat samedi dernier à Boulogne  à laquelle ont participé quelques vanvéens dont Antonio Dos Santos, secrétaire de la section PS et Valérie Mathey, conseillère municipale.

     

    Ils ont présenté un panorama critique de la politique départementale.  Martine Gouriet, présidente du groupe PS a dressé un tableau édifiant : Un département riche mais très inégalitaire : 26,6% de logements locatifs sociaux, 33 villes sur 36 ne respectant pas le seuil légal de 20% de logement sociaux, un potentiel fiscal par habitant de 1 034 € qui varie de 570 € à Bagneux à 2 258 € à Levallois, 35 571 allocataires du RSA dont 1971 à Gennevilliers et 266  à Bourg La Reine. Un conseil général qui dispose d’un budget de 1,9 milliard d’euros, très richement doté, « ce qui donne une idée de sa puissance d’action ». Mais « une politique menée qui aggrave les inégalités : Les dépenses de solidarité sont inférieures dans le 92 (57,3%) à la moyenne nationale (61,2%) alors que nous devrions mettre beaucoup plus l’accent là-dessus. Le Conseil général multiple les dépenses de prestige avec le PULV (500 M€), le syndicat mixte de l’Ile Saint Germain (600 000 €), le THD (59 M€), le logo du CG92 (4,5 M€) , la cité musicale de l’Ile Seguin (180 M€), alors qu’il diminue les dépenses  d’aides sociales (-0,2%), de prévention sociale et médico-sociales (-3,45%), les subventions aux associations d’aides sociales lorsqu’il ne les supprime pas, les crédits pour la prévention spécialisée, le fonds solidarité logement (FLS), le fonds d’insertion des Jeunes (FIJ)…sans parler du désengagement des centres PMI et des postes non pourvus dans les CVS (circonscription de la vie sociale) » a t-elle expliquée en concluant sur « une majorité départementale frappée par une crise morale, apparamment unie mais divisée sur la politique menée par le département, des affaires judiciaires à répétition (fondation Hamon, marchés informatiques des colléges…) ».

     

    Après une phase de questions-réponses, Guy Janvier a animé une atelier sur les politiques de solidarité du département qui représentent 50% du budget du Conseil Général, en insistant sur deux d’entre elles. Tout d’abord l’action des CVS (circonscriptions de la vie sociale) présentes dans chaque ville où son personnel est actuellement en gréve à cause du manque de personnel. Résultats : un délai de 7 semaines pour des rendez-vous ce qui peut poser de sacrés problèmes en cas d’urgence (expulsion par exemple) ou de distributions d’aides ou de secours, lorsque ce n’est pas des refus de la commission de sur-endettement. Il devrait organiser une réunion de travail avec la CGT 92 le 4 décembre prochain sur ce sujet alors que « des instructions ont été donné en haut lieu pour ne pas parler avec les élus de l’opposition ».

     

    Il faut se rappeler que la dernière séance du Conseil Général, le 19 Octobre 2012, s’était déroulé avec  en bruit de fonds, les cris et slogans de 150 à 100 agents des CVS qui manifestaient dans la cour d’honneur contre leurs conditions de travail : manque de poste, pas de remplaçant, surcharge de travail.. « Il manque 30 postes dans ces CVS qui emploie 600 personnes. Car il est difficile de recruter. Et il y a un grand turn-over à cause d’un métier difficile » avait tenté d’expliquer Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général,  en faisant remarquer « qu’on est le seul département où le personnel des CVS a autant d’avantages. Nous travaillons à une réorganisation du travail pour mutualiser cet accompagnement social ».   

     

    Guy Janvier qui animera un  atelier de la Conférence sur la pauvreté les 9 et 10 décembre prochain, où le gouvernement annoncera un plan quinquennal contre la pauvreté, a abordé justement le dossier du RSA en regrettant que « depui sa mise en place, il n’y a plus aucune instance de concertation, de suivi depuis 2009. En 3 ans et demi, une seule journée d’information. Et une fois par trimestre, une information sur la répartition par ville des allocataires. Pour le reste, il faut aller chercher les informations » a-t-il expliqué en constatant que « là aussi, il y a un malaise dans les services sociaux du Conseil Général, avec un manque de personnel criant. Il n’est pas impossible que le 14 Décembre prochain, lors de la séance plénière, il y ait des mouvements sociaux »

  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LE GRAND PARIS A LA SAUCE HOLLANDE

    François Hollande (PS) avec 2.871.982 voix (53,32%) a battu Nicolas Sarkozy (UMP) avec 2.514.037 (46,68% ) dans notre région capitale. Jean-Paul Huchon s’est félicité de  son ancrage à gauche : « Pour la 1ère fois dans une élection nationale, un candidat de gauche franchit la barre des 53% en Ile de France… Ainsi, la Gauche obtient, au 2éme tour, 260.000 suffrages supplémentaires en Ile-de-France par rapport à 2007 (2.870.000 contre 2.610.000). Le vote des Franciliens en faveur de François Hollande est supérieur à la moyenne nationale (53,32% contre 51,63%) et progresse dans l’ensemble des départements. Cette dynamique permet à François Hollande d’être majoritaire dans cinq départements franciliens sur 8 : un score historique de 65,32 % en Seine-Saint-Denis et 55,6 % à Paris, 56,47% dans le Val-de-Marne, 53,91% dans le Val d’Oise et 53,43% dans l’Essonne. La progression de la gauche se confirme également dans les autres départements franciliens : avec 49,48% des voix dans les Hauts-de-Seine, 45,7% des voix dans les Yvelines, et 49,25% des voix en Seine-et-Marne, François Hollande fait encore progresser la gauche dans ces départements (+3 000 voix dans le 77 et +37 000 voix dans le 92 par exemple) ».

     

    Pour Jean-Paul Huchon, « le clivage qui subsiste encore entre le cœur d’agglomération et les zones péri urbaines franciliennes constitue un défi pour les années à venir. Le débat qui va s’ouvrir pour un 3ème acte de la décentralisation devra nous permettre d’impliquer l’ensemble de nos territoires dans l’avenir et le développement de l’Ile-de-France ». François Hollande a donné une idée de ses positions sur les différentes problématiques franciliennes comme la crise du logement, le Grand Paris, la péréquation financière ou la gouvernance durant la campagne du 1er tour, en répondant au questionnaire de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) envoyé à tous les candidats. Il  a assuré les maires franciliens que « L’Etat ne restera pas indifférent à la situation de la Région Capitale » en faisant « toute confiance aux élus pour définir ensemble les outils de la solidarité métropolitaine et pour mettre en place la structure et l’administration nécessaire à la mobilisation de tous. Je serai bien entendu très attentif à ce que le projet du Grand Paris se poursuive car les accords trouvés méritent d’être menés à bien. On ne balaie pas d’un revers de la main, les travaux et l’énergie consacrés depuis quelques années sous prétexte d’une nouvelle élection présidentielle. Par ailleurs, nous ne devons prendre aucun retard. Reste à trouver les financements nécessaires pour aboutir puisque le gouvernement qui a proposé la création du réseau de transport du Grand Paris, n’a pas su trouver les financements pour atteindre l’objectif final. Il nous laisse des engagements pris auprès des citoyens. Nous étudions actuellement la meilleure manière de financer les promesses pour être à la hauteur de leurs attentes ».

     

    Le logement fait partie de ses priorités franciliennes en annonçant qu’il prendrait des mesures fortes : L’encadrement des loyers, la cession gratuite des terrains de l’Etat en vu de construire beaucoup plus de logements sociaux, le doublement du plafond du livret de Caisse d’Epargne pour le porter à 30 000 € afin de mobiliser les financements en faveur du logement (prés de 20 Milliards). « Les communes qui ne jouent pas le jeu de la loi SRU seront pénalisées. Si certains élus font preuve de mauvaise volonté manifeste, je demanderai aux préfets de se substituer aux maires pour la délivrance des permis de construire. Cette possibilité n’est jamais mise en œuvre. Demain elle le sera » prévient il en se prononçant pour une haute autorité du logement en IDF défendu par Jean Paul Huchon et Bertrand Delanoê.

     

    La solidarité territoriale est la troisième de ces urgences « encore plus grande ici que partout ailleurs dans le territoire. Je ne peux plus accepter que des villes soient coupées de tout, alors que d’autre refusent de mutualiser leurs ressources. C’est pourquoi je donnerai une feuille de route aux élus : définir collectivement des outils pour la mise en œuvre de politiques plus efficaces. La péréquation sera un préalable incontournable. Malgré les récentes avancées, la solidarité entre les communes est encore trop faible. Cela dit, je ne vois aucune objection à prendre en compte les exigences de péréquation régionale aux côtés des exigences nationales. Cela vaudra d’ailleurs pour d’autres régions. Si les élus ne parviennent pas à s’entendre, la loi décidera des modalités de réallocation de ressources fiscales, avec pour objectif de réduire de moitié, les écarts de richesse dans chaque catégorie de collectivité » écrivait il alors

     

    Depuis son élection, beaucoup parlent d’un ministére de l’égalité territoriale qui se voudra un élément phare du gouvernement. Il s’attaquera justement à la loi SRU  en mettant en œuvre ce qu’il a annoncé dans le courrier de l’AMIF, à la lutte contre la désertification médicale dont la grande couronne franclienne commence à être victime comme les parties les plus reculées de l’hexagone, à la mise à disposition des collectivités locales les terrains de l’Etat pour la construction de logements. Enfin, il est quasiment certain, et ce, dés l’automne, que le conseiller territorial sera supprimé, que les régions se verront confier davantage de compétences….

    Ainsi Bernard gauducheau (NC) et Guy Janvier (PS) préserveront leur siége de Conseiller régional et de conseiller général, ce qui ne les empêchera pas de s’affronter sûremment de nouveau pour siéger à Nanterre. Par contre, le nouveau chef de l’Etat ne reviendra pas sur Grand Paris Express qui doit passer par Vanves, puisque le travail accompli depuis 2 ans est irréversible. Par contre, il faudra trouver « la meilleure manière de financer les promesses ». Des réflexions seront même entamées pour rapprocher STIF, haute autorité des transports de la Région et la SGP (Société du Grand Paris).

  • VANVES ET GPSO : LA GARE DE GRAND PARIS EXPRESS, UNE OPPORTUNITE POUR LE CLOS MONTHOLON

    L’actualité est très interco depuis une semaine : Signature de l’accord cadre CDT (Contrat de Développement Territorial), nouveau site internet, Conseil Communautaire jeudi prochain à 18H30 à la mairie de Boulogne qui votera son budget 2012 sur lesquels le Blog reviendra.

     

    Le plus important est la signature de l’accord cadre CDT GPSO « Innovation-Technologie » qui  s’est déroulée en grande pompe à la mairie d’Issy Les Moulineaux la semaine dernière, en présence du ministre Maurice Leroy (Grand Paris), des préfets Daniel Canépa (Région), Pierre-André Peyvel (Hauts de Seine), les présidents du Conseil de surveillance (André Santini) et du Directoire (Etienne Guyot) de la SGP et les 7 Maires dont Bernard Gauducheau. Pierre Christophe Baguet président de GPSO a parlé d’un « grand jour pour GPSO ! Cet accord est la preuve que cette jeune communauté d’agglomération est devenu incontournable dans l’aménagement du Grand Paris où elle souhaite donner un signe fort ». Il a insisté sur le fait que GPSO permet de rattacher Paris à Saclay  « surtout lorsque Velizy Villacoublay nous aura rejoint avec Marnes La Coquette », leurs conseils municipaux devant se prononcer ces prochains jours. 

     

    Le préfet de Région Daniel Canépa a salué « l’extraordinaire compétence que vous avez montré pour aboutir à ce protocole d’accord » ainsi que « la rapidité et l’efficacité » des services de GPSO pour aboutir à ce « résultat haut de gamme ». Contrairement aux autres accords cadres – 10 auront été signés sur les  18 ou 19 qui auraient pu l’être avant les élections présidentielles constatait  le Préfet de région avec regret - qui ont demandé d’un an à 18 mois d’élaboration, celui de GPSO a demandé un mois pour le mettre au point. « Nous savions quelle était notre feuille de route, car nous en  avons déjà tellement fait sur ce territoire. Et nous travaillons depuis un an avec la SGP dans les Comités de pilotages (constitués pour les gares) » confiait l’un des collaborateurs de PC Baguet à GPSO. 

     

    « Ainsi ce contrat permet de positionner les 7 villes de GPSO dans l’environnement élargi du Grand Paris et de porter la stratégie de développement durable de ce territoire puisqu’il s’accompagne d’un Agenda 21 dont le programme d’actions a été approuvé le même jour »constatait GPSO dans un communiqué présentant le projet métropolitain de ce pôle métropolitain urbain et économique de taille critique que leslecteurs plus curieux peuvent retrouver sur le site internet de GPSO.

    Intéressons-nous plutôt à Vanves  qui se situe sur la plaine de ce territoire diversifié et contrasté avec ses fonds de vallées et ses côteaux en bord de Seine. « C’est une opportunité pour les quartiers résidentiels d’Issy-Vanves-Clamart au niveau de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart où il faut préserver la spécificité de son tissu urbain en parlant d’évolution douce et de densification modéré » constataient André Santini et Bernard Gauducheau.

     

    C’est dans ce quartier du Clos Montholon que les vanvéens verront concrétement la traduction de cet aménagement du Grand Paris, de son métro automatique express avec ces gares. Sur les plans, elle se situera perpendiculairement  sous la gare SNCF de Clamart notamment sous cette rue menant au passage souterain piétonnier reliant Vanves/Issy à Clamart.   Autour de cette gare, à l’intersection de ces 3 communes, le tissu urbain dans un rayon de 500 m est majoritairement résidentiel avec des pavillons, de petites résidences collectives, plus diversifié à Clamart avec au rez-de-chaussée de ces petits collectifs, des commerces, des maisons de maîtres ou des hôtels particuliers, plus homogénes du côté d’Issy et de Vanves. Plusieurs opérations sont en cours ou prévus avec l’éco quartier du Fort d’Issy (1650 logements, 2000 m2 de commerces…), où s’est implanté le siége de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale, l’éco quartier de la gare de Clamart (18 000 m2 de bureaux, 4000 m2 de résidentes étudiante, 400 m2 de commerces, 800 m2 de mocaux artisanaux…)…

     

    Les orientations d’aménagement autour de cette gare prévoit de préserver la spécificité de son tissu urbain en parlant d’évolution douce et de densification modéré du tissu pavillonnaire, d’ouverture des îlots notamment du côté d’Issy les Moulineaux, de liaisons entre les quartiers résidentiels, de jonction entre l’éco quartier du Fort d’Issy et l’éco quartier de la Gare de Clamart. « Compte tenu des caractéristiques de ce secteur, la comune de Vanves souhaite en préserver les spécificités urbaines et paysagères, tout en permettant une évolution maîtrisée du bâti, conformément aux orientations privilégiés dans le PLU » indique le document.